Les gens en général banalisent les accidents de voiture. Ils croient souvent à tort que s’ils sont allés à l’hôpital et que tout était ‘’beau’’ ou que s’ils n’éprouvent aucun symptôme, qu’il n’y a rien à craindre. Pourtant, il en est souvent bien autrement! Il arrive fréquemment que les impacts des accidents se fassent ressentir plusieurs mois ou années plus tard.
Le type d’accident de voiture le plus étudié se nomme le Whiplash (TAEC) ou coup de fouet. Il survient la plupart du temps lors d’un impact arrière, mais peut également survenir l’un d’un impact latéral ou avant. La vitesse minimale à laquelle le whiplash peut se produire serait aussi faible que 10 km/h. Lors de l’impact arrière, la tête et le torse sont projetés vers l’avant. La tête subit un mouvement de flexion dépassant les limites physiologiques et blessant ainsi les muscles et les ligaments. Par la suite, l’arrêt du torse par la ceinture de sécurité projette la tête vers l’arrière en hyperextension. Les muscles et ligaments avant sont alors étirés et les articulations sont comprimées à l’arrière. De plus, ces mouvements rapides et exagérés de la tête et du cou résultent en un désalignement des vertèbres cervicales qui se nomme subluxation. Cette perte de la biomécanique normale du cou peut mener éventuellement à davantage d’arthrose cervicale ainsi qu’à une perte de la courbe cervicale normale.
Les études démontrent qu’une association importante existe entre les maux de tête, les engourdissements des mains ou des bras, les troubles digestifs et cardiovasculaires, et une histoire passée de Whiplash.
Le premier réflexe que vous devriez donc avoir tout de suite après un accident de voiture, même à basse vitesse, est de faire évaluer votre colonne vertébrale par un chiropraticien. Ce dernier sera en mesure de déterminer les dommages possibles à votre système neuro-vertébral et de corriger les subluxations si nécessaire.
Votre chiropraticienne, Dre Myriam Vézina, D.C.